Tu es laide, laide, laide
Bonne qu’à remplir des sceaux
Tu es laide, laide, laide
Heureusement qu’il y a de l’eau…
Tous les garçons du village
Me jetaient des cailloux
Quand j’allais aux pâturages
Ou quand je plantais mes choux.
Ils m’appelaient la vilaine
En me montrant du doigt
Et j’en avais grande peine
Quand ils chantaient derrière moi.
Tu es laide, laide, laide
Bonne qu’à remplir des sceaux
Tu es laide, laide, laide
Heureusement qu’il y a de l’eau…
Je couru à la rivière
Car je me désolais
Et je vis que dans l’eau claire
Mon visage pleurait
Mais survint une hirondelle
Tu seras enviée des belles
Qui chantent dans ton dos.
Tu es laide, laide, laide
Bonne qu’à remplir des sceaux
Tu es laide, laide, laide
Heureusement qu’il y a de l’eau…
Un beau jour sur la grand route
Quand j’allais au marché
Deux garçons ivres sans doute
Vinrent à me quereller
Mais soudain le fils du marie qui passait par ici
Leur fit mordre la poussière
Et bien tendre me dit
Tu es belle, belle, belle
Laisse moi porter ton sceau,
Tu es belle, belle, belle
Pourvu qu’il y ait toujours de l’eau…
Tu es belle, belle, belle
Laisse moi porter ton sceau,
Tu es belle, belle, belle
Pourvu qu’il y ait toujours de l’eau…